De 2004 à 2007, soit durant quatre (4) années consécutives, nous avons procédé à des analyses sur la qualité de l’eau du lac. En 2009, le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) a pris en charge ces analyses dans le cadre du programme « Réseau sentinelle des lacs de villégiature ». Ce programme cible dix (10) lacs par année, sur un total de 56 lacs dont le lac Désert et le cycle des analyses s’établissent sur cinq (5) ans. Après plusieurs échanges téléphoniques avec le responsable du ministère, Après plusieurs échanges téléphoniques avec le responsable du ministère, nous avons enfin obtenu les résultats de ses analyses.
Ces résultats étant formulés dans un langage technique, nous avons eu recours à monsieur Vincent Clément de Biofilia afin d’en obtenir une interprétation plus vulgarisée, à savoir :
« Les données récoltées en 2004 et 2009 par le réseau sentinelle et celles récoltées par Biofilia antérieurement sont relativement similaires, et révèlent que l’ensemble des variables physico-chimiques situe l’état trophique du lac Désert dans la classe oligotrophe, soit un lac jeune et en bonne santé. Les taux de phosphore notés sont considérés comme à peine enrichie par cet élément nutritif (engrais) alors que les concentrations de « chlorophylle a » correspondent à une eau dont la biomasse des algues en suspension est jugée faible, donc peu enrichie.
Malgré ces données favorables, l’évaluation complète de l’état trophique d’un lac (état de vieillissement) doit également tenir compte de la zone littorale (rive). À cet effet, on note une forte abondance de plantes aquatiques et de périphyton (algue filamenteuse sur les roches) dans la zone peu profonde, ce qui témoigne d’un enrichissement important provenant des terrains riverains (rive déboisée, érosion, engrais, etc.). Ces sources d’enrichissement, encore limitées à la zone peu profonde, peuvent, à long terme, modifier l’état général du lac et produire des effets de vieillissement irréversible.
Il est donc important de prendre soin de nos terrains afin de préserver la qualité de l’eau, encore excellente dans l’ensemble de notre lac. »
En 2007, les analyses démontraient qu’il existait toujours une problématique à la décharge du lac Barrière en terme de phosphore total à la surface. À cet endroit, les résultats étaient de 0,029 mg/l alors qu’ils ne devraient pas dépassés 0,020 mg/l. Compte tenu qu’aucune association n’existe au sein de ce lac, en amont du nôtre, nous avons pris l’initiative d’inscrire le lac Barrière au programme « Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL). Les coûts de 340$ ont été initialement assumés par nous pour être subséquemment remboursés par la Municipalité.
De concert avec deux (2) propriétaires riverains du lac, nous avons procédé au cours de l’été 2009, à trois (3) prélèvements d’eau et à cinq (5) mesures de la transparence de celle-ci. D’après les résultats obtenus, le lac Barrière présente certains signes d’eutrophisation, soit l’enrichissement naturel de l’eau en matières nutritives. Les mesures de transparence caractérisent l’eau de légèrement trouble. Cette transparence se situe à 3,8m de profondeur alors que les résultats de 2007, au lac Désert, nous situent à 6,95m.
De plus, ayant décelé la présence d’algues bleu-vert au cours des années antérieures sur ce lac, le Programme d’Aide à la Prévention d’Algues bleu-vert (PAPA) a été mis en place et vise trois (3) objectifs, à savoir :